lundi 6 mai 2019

Nocturne hivernal.





La nuit s’installe sur la ville
Où je promène encor mes pas
Rêvant à des choses futiles
Que ma rime ne retient pas.

Que ce soit branches ou brindilles,
L’Hiver a souligné de blanc
Les arbres qui doucement brillent
Le long des quais environnants.

Amour, dont les regards scintillent
Au panthéon d’un autre temps,
Entre vous et moi que de grilles,
Et que de verrous cliquetants !

Comme mes main sont malhabiles
Dans le froid où j’écris cela ;
Combien les mots sont inutiles
Au promeneur que je suis là.

                               ***

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