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mercredi 8 août 2018

Des pas dans la nuit...




J’entends un pas tranquille
Qui va et qui revient
Dans la nuit de la ville
Qui ne veille plus rien.

Un pas plein de patience,
Un pas à pas comptés
Qui suit avec confiance
Sa régularité.

Pas un pas qui trottine,
Pas un pas incertain,
Pas un pas qui piétine,
Ni proche, ni lointain,

Un pas dans la nuit noire,
Ni discret, ni hautain
Dont le sort et l’histoire
Resteront incertains.

                ***

lundi 3 juillet 2017

Amours printanières.





Passants passez dans les rues, enlacés,
Puisque voici le temps des amours neuves ;
Dans les jardins, en voulez-vous la preuve ?
Voici la rose au rouge outre-passé
De vos passions, d’émeraude espérance,
Et de ce sang qui bat si fort en vous
Qu’il faudrait peu, si vous n’aviez de chance,
Pour en mourir de passion à ce coup.
Laissez donc cette prose où vit, poète,
Celui qui sut à force de l’aimer
Qu’Amour n’en fait jamais mieux qu’à sa tête,
Songeant qu’alors il faisait bon semer.
Laissez, passants ! Et puis passez, sourire
Aux bords de rêves infinis, chassant
L’Hiver aux flammes de ce feu pressant
Que rien ne saura jamais circonscrire !

                               ***                      

mardi 4 avril 2017

Matin d'Hiver.




Tôt le matin, le long des quais
A l’heure où l’hiver se complaît
Aux cendres bleutées du silence,
Un passant lentement s’avance,
Tôt le matin,  le long des quais.

Depuis le temps, je le connais,
Il va marchant sans impatience,
Tôt le matin, le long des quais
A l’heure où l’hiver se complaît
Aux cendres bleutées du silence.

Et quant à dire ce qu’il fait
Et quant à dire ce qu’il pense,
Peu vous importe et je me tais
Tôt le matin, le long des quais.

                               ***

mercredi 22 février 2017

Le Va et Vient.





Je regarde un ciel de nuages
Un soir de l’hiver finissant ;
C’est l’heure où chacun se pressant
Rentre chez lui tourner la page
D’un jour de soucis quotidiens.
Dans le déclin de la lumière
Et pendant toute une heure entière
Je contemple ce va et vient.
J’ai l’impression qu’il en émane
Quelque chose de rassurant,
Peut-être un rituel garant
D’un ordre paisible et profane
Où hier peut parler pour demain.
Le jour s’achève et se consume,
Partout des fenêtres s’allument ;
Le flot des passants cesse enfin.
Le calme ne fait aucun doute
Pour moi qui compose des vers
Ce soir de la fin de l’hiver
Mais tant de choses sont en route,
Qui sait, hors de mon univers,
Ce qu’à d’autres cet instant coûte…

                               ***