Tôt le matin, le long des quais
A l’heure
où l’hiver se complaît
Aux
cendres bleutées du silence,
Un
passant lentement s’avance,
Tôt
le matin, le long des quais.
Depuis
le temps, je le connais,
Il
va marchant sans impatience,
Tôt
le matin, le long des quais
A l’heure
où l’hiver se complaît
Aux
cendres bleutées du silence.
Et
quant à dire ce qu’il fait
Et
quant à dire ce qu’il pense,
Peu
vous importe et je me tais
Tôt
le matin, le long des quais.
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