Bribes d’ailleurs,
bribes d’antan,
Cet
autrefois de la mémoire
Dont ce soir
je vais souffrir tant,
Mon temps
ressemble au fleuve Loire
Entre ses
bancs de sable blanc
Et la
broussaille de ses îles,
Toujours
rapide et toujours lent
En ses
méandres inutiles ;
Glissez,
fuyez au fil de l’eau,
Jours de
malheur, jours de liesse,
Fuyez,
glissez comme ces mots
Sur la
feuille que je rapièce.
***