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mardi 28 août 2018

Fin Août.




Quand le mois d’Août tire à sa fin
Le matin sent déjà l’Automne,
Les fleurs languissent au jardin
Quand le mois d’Août tire à sa fin.

Et cette douceur qui couronne
Même les midis citadins
Et leurs avenues monotones
Prend des allures de regain
Quand le mois d’Août tire à sa fin.

Sur les marronniers autochtones
Teints de rouille et de parchemin
Le temps s’alanguit monotone ;
Les fleurs languissent au jardin.

Au bois murit la belladone,
La fougère au pied des sapins
Jaunit et le vent qui marmonne
Je ne sais quoi, fraîchit soudain ;
Je n’attends rien, rien ne m’étonne,
Trouvez-vous ces mots sibyllins ?
Quand le mois d’Août tire à sa fin
Le matin sent déjà l’Automne.

                               ***

mardi 7 août 2018

Les parcs en miroir.




Il est des parcs dans la littérature
Comme il en est aussi dans la nature,

Les uns joyeux, les autres désolés
Où quelque amour un jour s’est envolé.

Dans tous ces parcs, sous le feuillage sombre,
Déambulent par deux les mêmes ombres,

Celles qu’on voit glisser sous les ormeaux
Ou celles qu’on devine entre les mots.

Celle-ci murmurant, l’autre muette
Et toutes deux passant à la sauvette,

Le long de quelque allée aux souvenirs
Comme au fil des feuillets qu’on voit jaunir.

                               ***

lundi 2 juillet 2018

Aveux.




Que me faut-il pour vivre heureux ?
L’horizon à perte de vue
Et puis un grand jardin : c’est peu.
Que me faut-il pour vivre heureux ?

Des jours paisibles comme ceux
Dont mon enfance fut pourvue ;
Sous le ciel gris, sous le ciel bleu,
L’horizon à perte de vue,

Le domaine un peu vaporeux
Des mille saisons entrevues,
La paix qui vous est inconnue
Et puis un grand jardin : c’est peu ;

Un silence aussi généreux
Que les ombres que j’ai perdues,
L’insouciance aux jours lumineux,
Saisons enfuies et revenues,
Le temps cette fois généreux ;
Voilà, dit ma plume ingénue,
A la feuille de mes aveux
Ce qu’il lui faut pour être heureux.

                               ***