L’or des
peupliers qui s’estompe
A chaque
matin de grand vent
Dit assez l’automne
et ses pompes
Ainsi que la
fuite du temps.
J’ai le cœur
sans doute frivole
Et l’âme d’un
inconséquent
Car mes
certitudes s’envolent
Accompagnées
de mes serments.
Plaise au
ciel, s’il m’écoute,
Que mes mots
deviennent un chant
Comme ceux
que l’on chante en route
A l’heure du
soleil couchant.