Petite ville
d’un été
Dont les
commerces en faillite
Aux rues
baillent de tous côtés
Et que l’Histoire
oublie ou quitte,
Petite ville
où les gens vont,
Les uns
blafards, les autres ternes,
Avec des
rides sur le front,
Des yeux que
la pauvreté cerne,
Petite ville
qui n’a rien
Hors la
naissance d’un grand homme
Dont nul ici
ne souvient
Et qui n’attire
pas en somme,
Petite
ville, que veux-tu,
Il va nous
falloir disparaître
Puisque notre
âge est révolu
Sans espoir
jamais de renaître.