Est-ce un
passant ? Un promeneur ?
Où s’en
va-t-il ? La nuit est proche.
Il n’a guère
l’air d’un flâneur,
Son pas lent quelquefois
accroche
Sur un pavé
irrégulier.
Parfois il presse
un peu l’allure,
Parfois il traîne
un peu les pieds,
Le jour s’efface,
il n’en a cure.
Il pense :
« Un de plus, un de moins
C’est tout
un » et sa nostalgie
Immense, elle
vient de très loin.
En l’observant
on voit la vie
Qui marche
en lui donnant le bras,
C’est une
existence banale
Et dont nul ne
se souviendra ;
Elle a ce
sourire si pâle
Que dessinent
d’anciens malheurs :
« Le
temps n’est plus, pourquoi reprendre
Le décompte
de nos erreurs ? »
Et moi je
croyais les entendre ;
Moi le
passant ou bien le promeneur…
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