Automne, ô mon Amour, saison des solitudes,
Des rêves
épuisés, des souvenirs languides,
Soir de
mélancolie, aube d’incertitude,
Automne, ô
mon amour, comme les jours sont vides
Et les
reflets éteints aux bords gris des canaux,
Comme la vie
est nue et la connaître amer,
Combien sur
le pavé le pas résonne faux,
Et combien
le temps pèse à l’heure où tout se perd.
Automne, ô
mon amour, ma seule découverte,
Et mon
remord encore et ma mélancolie,
Errance de
mes nuits sur les places désertes,
La faille de
mon cœur et sa disharmonie,
Toi que j’ai
tant aimé, toi que je t’ai tant suivi,
Que de
siècles déjà sur nos noms ont passé
Comme autour
des degrés menant à tes parvis
Que de
ruines partout, que de noms effacés.
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