Douce
froidure grise
D’automnes
citadins
Semblable à
la douceur
Des froids
matins d’église
Dont les
notes sont sœurs
De leurs grisailles
indécises
- En quel
regret adamantin ? -,
Trottoirs
pavés de feuilles mortes
Où
l’asphalte humide entreluit
- Teintes de
toutes sortes
Sur fond de
nuit -,
Carrefour
ballet d’essuie-glaces
Dans les
voitures spectateurs,
Et la
lumière lasse
Comme celui
qui meurt...
Ce n’est
rien d’autre qu’un matin
Et, comme il
est de mise,
La douce
froideur grise
De ces
automnes citadins.
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