mardi 15 novembre 2016

Grisaille.






Douce froidure grise
D’automnes citadins
Semblable à la douceur
Des froids matins d’église
Dont les notes sont sœurs
De leurs grisailles indécises
- En quel regret adamantin ? -,

Trottoirs pavés de feuilles mortes
Où l’asphalte humide entreluit
- Teintes de toutes sortes
Sur fond de nuit -,
Carrefour ballet d’essuie-glaces
Dans les voitures spectateurs,
Et la lumière lasse
Comme celui qui meurt...

Ce n’est rien d’autre qu’un matin
Et, comme il est de mise,
La douce froideur grise
De ces automnes citadins.

                               ***

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