En passant
en ces lieux,
Promeneurs et
curieux,
En vos
heures rhénanes,
Saluez ce
platane
Au pied des
Ponts-Couverts.
Du temps que
j’étais vert,
D’assez
plaisant visage
Et plus
jeune que sage,
J’y venais
bien souvent.
Etais-je
seul ? Le vent
Qui entend
ce poème
Sourit et
moi de même…
De sa beauté
sans fard
J’avais plus
que ma part
Et toute sa
tendresse
Et mieux
qu’une promesse
Et plus
qu’un avant-goût;
Le bonheur
disait : « nous »
A l’heure où
l’ombre accueille
Le murmure
des feuilles
Et la
fraîcheur de l’eau.
Un bonheur
sans défaut
Dont j’ai
fait sur ma page
Ces trois
vers à l’image
De ceux qui
autrefois
Accompagnaient
ma foi,
Mon rêve,
mon hommage
Et puis
notre partage…
Saluez ce
platane
Pour moi,
que Dieu condamne
A
l’immobilité,
Aux bonheurs
racontés
Où jadis se
pavane ;
Saluez ce
platane
En passant
en ces lieux,
Promeneurs et
curieux.
***
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