Musée de l’œuvre Notre-Dame - Strasbourg.
Mon soleil est
près du couchant
Et sa
lumière diminue
Mais si sa
chaleur s’atténue
Elle suffit,
en s’approchant,
A réchauffer
les cœurs perdus
Que réunit
la même errance
Et qui
connaissent la souffrance
De n’être
jamais entendus.
Est-ce Râ,
le soleil de Thèbes ?
Est-ce
Phoebus, est-ce Apollon ?
Demain son
char, ses étalons
Iront se
noyer dans l’Erèbe ;
Profite donc
quand tu le peux
Car le temps
fuit à tire d’aile,
Nul soleil
sur les asphodèles
Dans le
jardin des bienheureux.
***
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