Il n’y aura
jamais d’amour
Que celui qu’on
veut bien, ma mie ;
Au pire où
le désir accourt,
Au mieux où
se tisse la vie.
Tout le
reste est fumisterie,
Tout le
reste est rodomontade,
Songe,
illusion, plaisanterie,
Mirage,
broutille ou passade.
Et quant à
la compréhension,
Il n’y en
aura jamais guère
Plus qu’il n’en
faut pour la passion :
Ce n’est pas
plus que pour la guerre.
Allons, ne
grincez pas des dents,
Vous avez l’âge
de raison :
Quant aux
amours, depuis Adam,
On n’a pas
changé de saison.
***
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire