Je regarde l’heure lentement s’en aller
Au fil de la rivière Temps,
Je laisse en rêvassant les instants défiler
Et rien ne paraît important
Que ce temps lentement qui sans cesse défile,
Long fleuve aux rives paresseuses
Qui s’écoule à mes pieds et traverse la ville,
Fuyant sans que rien le captive
De sa source inconnue aux bords de l’océan
Pour s’unir enfin au néant.