Affichage des articles dont le libellé est jardin. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est jardin. Afficher tous les articles

lundi 21 octobre 2019

Un jardin fleuri...




Le calme de l’instant dans un jardin fleuri,
Je l’ai tant désiré et si souvent décrit,
J’ai fait en l’espérant une si longue route,
Le terme en est atteint, voici que je le goûte.

Il est doux de rêver, le jour décline et meurt
Et je suis assis là, dans le parfum des fleurs,
A regarder le ciel et n’ayant d’autre ouvrage
Que de laisser le temps poursuivre son passage.

Délivré des échos et des tristes rumeurs
Qui parcourent le monde et qu’on entend ailleurs
Je vis d’éloignement, de douceur, de silence
Et la paix que j’y trouve est un espoir immense.

Je l’ai tant désiré et si souvent décrit
Ce calme de l’instant dans un jardin fleuri…

                               ***

mercredi 5 juin 2019

Visiteurs.




Promenons-nous, main dans la main,
Dans les jardins de la marquise,
Je crois qu’un sourire est de mise
Ou bien nous visitons en vain.

Dans un château de porcelaine
Glisse un souvenir engageant,
Ce portrait nous dévisageant
Evoque une époque lointaine.

Ne pouvons-nous rêver un peu,
Me voici Prince et vous Princesse,
Ce nos biens et nos richesses
Et sur ces tableaux nos aïeux.

Mais si vous êtes vraiment reine,
Je ne serai jamais qu’un gueux
N’ayant pour vous servir un peu
Que son amour et que sa peine.

Ainsi mon rêve tourne court
Mais cela ne m’importe guère
Tant qu’au-dessus de cette terre
Nous vivrons heureux chaque jour.

                               ***



mercredi 20 février 2019

Les jardins de Villandry.




Beaux jardins de couleurs par le printemps parés
Où jaillissent sans fin ces joyeuses fontaines,
Beaux jardins amoureux, nulle passion n’est vaine,
Prenez ce labyrinthe aux chemins décorés,

La tulipe sanglante, au ciel désemparé
Jette son feu mourant que le vent de Touraine
Disperse en murmurant dans les plis de sa traîne ;
Mai se glisse déjà parmi les buis serrés.

Du lac au chemin d’eau qui s’enfuit sous la treille
Comme un ruban de nacre au milieu des merveilles,
A chaque instant heureux j’ai marqué tant d’arrêts

Que pour en bien parler il faudrait un volume,
Et semblable patience et semblables apprêts
Qu’il fallût au plantoir, il faudrait à la plume.

                               ***