Je ne parviens pas à tirer quoi que
ce soit
De mon cerveau, de mes dix doigts
Et tout le jour, c’est ridicule,
Je dois dormir pour combattre la
canicule.
Je n’arrive pas à penser, je ne fais
rien,
Ce n’est pas bon, ce n’est pas
bien !
Je transpire et me liquéfie ;
Faire trois pas ? C’est bien en
vain qu’on m’en défie !
Au mieux, je m’en réjouis, je puis
rester assis,
Le regard dans le vide, ainsi,
En laissant les heures en friche
Comme si je n’étais, au fond, qu’une
potiche.
Et quand enfin, trempé, je parviens
à la nuit,
Que le soleil enfin s’enfuit,
Qu’un petit vent parfois s’éveille,
Plus qu’épuisé, moi, je me couche et
je sommeille…
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