A nos amours, t’en souvient-il ?
Aussi Nomades qu’incertaines
Aux arènes sans alguazils
De nuits maintenant si lointaines…
A défaut d’autre intimité
L’ombre nous était un refuge
Aux plus beaux moments de l’été
Dont nous voici tous deux transfuges.
Te souvient-il… Mais à quoi bon ?
Tout ce qu’ici les mots évoquent
Ce sont des moments vagabonds
Et le temps passé les révoque.
A nos amours, qu’au fond de moi
Ce que j’en garde te chérisse,
J’y retrouve tous mes émois !
Mais non l’acteur ou bien l’actrice…