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mercredi 2 août 2017

Le Cycle des Amours Déçues - XXXIX - Les Amants d'un Eté.





A nos amours, t’en souvient-il ?
Aussi Nomades qu’incertaines
Aux arènes sans alguazils
De nuits maintenant si lointaines…

A défaut d’autre intimité
L’ombre nous était un refuge
Aux plus beaux moments de l’été
Dont nous voici tous deux transfuges.

Te souvient-il… Mais à quoi bon ?
Tout ce qu’ici les mots évoquent
Ce sont des moments vagabonds
Et le temps passé les révoque.

A nos amours, qu’au fond de moi
Ce que j’en garde te chérisse,
J’y retrouve tous mes émois !
Mais non l’acteur ou bien l’actrice…

                               ***       

lundi 31 juillet 2017

L'Horloger.





Un instant de silence
Fragmente le bruit de la ville,
Le temps s’effeuille et quand j’y pense
Pourquoi l’amour s’écrirait-il ?
Au quai je sens la vase et l’eau ;
Passe le temps il fait si beau.

Il fait si beau, jours inutiles
Qui tissez le tissus présent
Convenons qu’il est peu habile
L’horloger qui fit ce cadran
Où l’aiguille de nos amours
Ne s’arrête qu’un seul instant
Avant de poursuivre toujours.

                               ***

jeudi 27 juillet 2017

Quand reviendra...





Quand reviendra le temps de la douce indolence,
Des jours sans horizon, du calme et du silence
Et des jardins heureux et le calme du soir
Et les cieux d’autrefois qu’il ferait bon revoir ?

Le champ dort au soleil sous le vent qui le berce,
Dans les sous-bois ombreux que les rayons transpercent
Une ronde éphémère en son vol silencieux
Danse sans se douter que l’on peut-être vieux.

Mais je sais une histoire et je sais un visage,
De  l’aube au crépuscule, au sourire sans âge
Et de hier à demain ce même sentiment
Que nous avions alors que nous n’étions qu’amants.

Nous reverrons ces jours, quoique le monde change,
Au jardin de nos fleurs d’une douceur étrange
Où nos mains s’unissaient sous l’étoile qui luit
Quand l’ombre en fraîchissant nous annonçait la nuit.

Si je ne sais ni quand, ni comment, je t’assure
Que ces jours reviendront. Le ruisseau le murmure,
La feuille s’en soucie et la mousse et l’épi,
Le nuage le sait et le vent le redit.

                               ***         

mercredi 26 juillet 2017

Air connu.





Roses couleur d’été, marronniers de l’automne,
La rose dit l’instant et l’arbre ce qui vient ;
Cet instant c’est le vôtre et ce baiser le mien,
Faudra-t-il plus avant que l’un de nous raisonne ?

La rose de décembre est pauvre de parfum
Et sa corolle triste au vent glacé frissonne…
On goûte à ce qui s’offre, on prend ce qui se donne,
L’été, vous le verrez, est bien vite défunt !

                               ***    
    

lundi 24 juillet 2017

Echo.





Ce souvenir de nos amours,                                    comme en écho,
Une chanson des plus beaux jours.                       Comme en écho.

Un visage, une voix si chère
Qu’on entend encore et toujours,                          comme en écho.

Ces mots qu’on prononçait à deux,
Une promesse, un « oui » si court,                        comme en écho.

Notre tendresse et ton prénom,
Au va et vient de mon cœur lourd,                        comme en écho.

Une chanson du meilleur temps
Qui nous redit qu’il est trop court,                        comme en écho.

En regrettant ce qui n’est plus,
Le Passant fit ce chant qui court                           comme en écho.

                               ***         

Note: ce poème utilise la forme dite "Ghazal" de la versification persane ou arabe.