mercredi 26 juillet 2017

Air connu.





Roses couleur d’été, marronniers de l’automne,
La rose dit l’instant et l’arbre ce qui vient ;
Cet instant c’est le vôtre et ce baiser le mien,
Faudra-t-il plus avant que l’un de nous raisonne ?

La rose de décembre est pauvre de parfum
Et sa corolle triste au vent glacé frissonne…
On goûte à ce qui s’offre, on prend ce qui se donne,
L’été, vous le verrez, est bien vite défunt !

                               ***    
    

Aucun commentaire: