(Cité du Train - Mulhouse - Alsace.) |
En quittant le quai de la gare
Ce train fait plus que l’emmener
Et la peine qui s’en empare
Redit le mot « abandonner ».
Oui, cette ville qui s’efface
Et ce paysage qui fuit
Vont sans laisser aucune trace
S’abolir dans l’instant qui suit.
Nos habitudes sont mortelles
Et nos points de repère aussi,
Nos certitudes naissent telles
Qu’elles n’ont de valeur « qu’ici ».
Quant à ce train du crépuscule,
On ne choisit pas d’y monter
A cette heure où le jour bascule
Avec lui dans l’obscurité.
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