C’est la
perplexité des routes ignorées
Ou le
sourire en coin d’un vieux chemin menteur,
Une sente
des bois d’ornières décorée,
Un layon
montagnard aux lacets contempteurs.
Ils disent l’horizon
et ne vont nulle part,
Faux-semblants
de destin, faux espoirs, fausses routes,
Fausses
destinations que nul n’atteint
Et fausses
directions qui sans fin se rajoutent.
Et nous
voilà marcheurs, marchant avec allure,
Très jeunes,
très contents, sans poser de questions,
Tout du
moins au début de l’étrange aventure
Dont la mort
un beau jour tire les conclusions.
***
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