J’observe qu’un
vol de corbeaux
A pris ses
quartiers dans la ville
Et qu’il
pleuve ou qu’il fasse beau,
On voit
tournoyer, incivile,
Leur triste
et bruyante noirceur.
On disait,
dans un temps sans âge,
De ce
sinistre envahisseur
Qu’il était
un mauvais présage.
Hypocrites,
sans foi ni loi,
Vilains
becqueteurs de charogne,
Convives de
mauvais aloi
Aux basques
desquels les chiens grognent
Et que les
hommes n’aiment pas,
Ils ont
laissé champs et charrues,
Fossés,
fumure et leurs appas
Pour se
promener dans nos rues.
Ils auraient
bien pu nous gâter
La vue et
notre voisinage,
Nous aurions
pu les dégouter,
Mais non,
nous faisons bon ménage…
***
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