Pour la
troisième fois, le destin complaisant
Me ramène au
milieu du vaste paysage
Où la
montagne va jusqu’au bord du rivage
Enchâsser de
ses bras la mer au dos luisant.
Après plus
de huit mois d’un travail épuisant,
Où j’ai
voulu poursuivre, avec quelle âpre rage,
Un succès
glorieux et prouver mon courage,
Je vais
enfin goûter un repos séduisant.
Les pins et
les cyprès et le vert des agaves
Vont me
faire oublier ce quotidien d’entraves
Sous le ciel
toujours gris que j’ai trop longtemps vu.
Et j’aurai
tout loisir, sacrifiant à ma Muse
De rêver
quelquefois d’un amour imprévu
Car rimer et
rêver c’est là ce qui m’amuse.
***
(Extrait de: "VENCE 73". Oeuvre de jeunesse.)
(Extrait de: "VENCE 73". Oeuvre de jeunesse.)
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