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jeudi 22 novembre 2018

La Loire à nouveau.




Un banc de sable au soleil des vacances
Divise le flot nonchalant,
Les deux courants tentent chacun leur chance
A chaque bord de sable blanc.

En cent reflets où le fleuve paresse,
Si lent à s’enfuir, et se joue,
L’instant vient dire l’allégresse
Du bel été que la chance m’alloue.

Elle, si chiche au décours quotidien
De mes soucis, comment donc croire
Que me voici, ne redoutant plus rien,
Aux bords langoureux de la Loire ?

Ombre épaisse des bois, prés verdoyants,
Ciel bleu, murs blancs, gris de l’ardoise,
Orléans, Blois, Tours et Amboise,
Le flot s’enfuit, paisible en ondoyant.

Et ce flot qui s’enfuit chantonne
Les très beaux vers qu’on écrivit pour lui,
Beauté des mots qui le couronnent,
Gloire de noms dont l’écho le poursuit.

                               ***

jeudi 15 novembre 2018

Nous.




Dans la maison des routes closes
Au grand jardin planté de roses
Il n’y aura que vous et moi,
Antan, jadis et autrefois.
Mais sur l’horizon de passage,
Quatre saisons d’un paysage
Et puis des souvenirs gigognes,
Parfums anciens d’eau de Cologne,
Des savons à la rose-thé,
Ces noms et ces mots emportés,
Tout un ciel avec sa lumière
Et la vie à notre manière,
Comme un dimanche en ses atours
Un peu plus souvent qu’à son tour;
Qui le voudra verra en somme
Il y a là ce que nous sommes.

                        ***

jeudi 8 novembre 2018

C'est.




C’est l’odeur de la pluie au jardin de l’enfance
Ou celle d’un orage un beau soir de vacances,
Un toit d’ardoise humide et l’asphalte qui luit,
C’est l’odeur de la terre avec celle du buis.
C’est un matin heureux, un soir plein de promesses,
Mille chemins ouverts mais où rien ne vous presse,
C’est un parfum de nuit, de fumée et de bois
Et les pages sans fin des livres de mon choix.

                               ***