La vie, un
jour de lassitude,
Bruissait
aux feuillages nouveaux
Sa
complainte d’incertitude
Et le
printemps n’était pas chaud.
Rengaine,
que le vent t’emporte
Bégayer au
fil du ruisseau
Ou bien
mendier de porte en porte
L’intérêt de
quelque puceau.
Depuis que
ce monde est le monde
C’est
toujours le même refrain
Qui rit d’une
fausse faconde
Et se répète
avec entrain.
Les bois le
repassent aux rues,
Le pavé le susurre
aux toits,
On ne sait
où le fleuve en crue
Va le porter
– peut-être à toi ? -.
Toi qui,
comme à ton habitude,
Le prendra
pour argent comptant,
Sans noter
sa décrépitude
Et t’en
déclarera content.
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