Les lumières
des magasins,
Celles des
phares, des feux rouges,
Partout
changent, scintillent, bougent
Sur l’octobre
d’un soir chagrin.
Et dans la
nuit des girouettes
Et des
façades à pignon
Il n’est
plus que des silhouettes
De passants
et d’habitations.
Une
grand-place met en scène
Un décor en
deux dimensions
Pour un
ballet d’ombres qu’entraîne
Une mutuelle
attraction.
Et tous ces
va-et-vient dessinent,
En
arabesques de la nuit,
Un poème
dont on devine
Que l’équivoque
le conduit.
Nuit d’une
élégance factice,
Hôtesse de
tant de rumeurs,
Ta ville n’est
qu’un artifice
Qui cache l’absence
d’un cœur.