mercredi 20 juillet 2016

Chimère Agreste.






Je profite autant que je puis,
Tant que c’est encore faisable,
De la campagne où me conduit
Mon goût des ombres agréables,
Des soirs et des matins sans nom,
Des vastes horizons paisibles
Où nul espoir ne dira non,
Où nulle heure n’est inflexible.
Je profite autant que je puis
Et tant qu’il en existe encore,
De telle ou telle chimère et je suis
Des sentiers que le monde ignore
Mais que le dieu aux pieds fourchus,
Sous un ciel bleu de porcelaine,
Aima dès qu’il les reconnut ;
Aphrodite, déesse  hellène,
Laisse le forgeron bossu
Forger à ce monde ses chaînes
Et ne me laisse pas déçu
De rêver où tu te promènes.

                               ***                                       

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