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lundi 17 septembre 2018

Un dîner à Paris.




Que dire d’un soir à Paris
Après un dîner en famille ?
On se retrouve, on parle, on rit,
On se souvient et les yeux brillent

Mais comme ils sont nombreux tous ceux
Qui manquent autour de la table !
Et comme nous paraissons vieux ;
Acceptons cet inacceptable,

C’est avec le fil d’autrefois
Que la toile à naître se tisse,
Tissus précieux de tant d’émois,
De joies et de rires complices.

Prenons ce qui nous est offert,
Mettons la tristesse à la porte,
Il est grand temps d'oublier hier
Et de dire à demain : « qu’importe ».

                        ***      

lundi 28 mars 2016

En Attendant le Train.





Un thé près d’une gare dans Paris,
Un jour tout en demi-teintes de gris.
Dehors de l’autre côté de la vitre
Passent les gens d’un film sans titre,
Des visages à qui jeter soudain,
Sans espoir, un coup d’œil sans lendemain,
Leurs vies et leurs destins que j’imagine,
Fresque du temps qui sans fin se dessine
Qui se reprend et qui s’efface enfin
Dans cette vie au-delà de la vitre
A travers laquelle, en attendant mon train
Je vois le ciel et le reflet d’un pitre.

                       ***

jeudi 19 novembre 2015

France. (En mémoire des victimes des attentats du 13 novembre.)







Qui pensait bâillonner la France ?
Ce ne sera jamais le cas,
Nous vivrons avec la souffrance
Et nos chants ne s’éteindront pas.

On nous dits « bavards » sans compter,
On nous dit « légers » d’apparence,
Mais nous aimons l’égalité
Et l’amour et la tolérance,
L’esprit, la table et la gaieté
Sans faire aucune différence.

Nous poursuivrons en liberté,
Nous nous appelons « Résistance »,
Nous nous appelons « Volonté »,
Chacun de nous signe « Espérance »
Et chacun dit : « Fraternité » ;

C’est ainsi que l’on vit en France.

                       ***

jeudi 24 septembre 2015

Aux Tuileries.





Je regarde un pigeon voler
Dans le jardin des Tuileries,
Un jour d’Automne ensoleillé ;
Où êtes-vous ma fantaisie,
Ma belle absence et mon désir,
Mon amour et mon aventure ?
Trois corbeaux s’en viennent ternir
Ce ciel qui de pâleur s’azure
Au-dessus de mes souvenirs.
Et le banc que j’occupe est vide,
Ni jours, ni mois à retenir
Et des reflets anciens se rident
Dans l’eau dormante devant moi ;
Où êtes-vous ma fantaisie
Et mon espérance et ma loi,
Mon amère et mon ambroisie ?

                   ***