jeudi 5 décembre 2019

Pâleurs hivernales.




Certains matins de l’automne ont
Des pâleurs presque maladives,
Blancheurs où de noirs cernes font
Des dentelles d’arêtes vives,
De fins clochers en toits pentus.
Les hauts murs tracent des ruelles
D’ombre aux ruisseaux d’argent têtus,
Tortueuses et rituelles.
Tels sont aussi nos jours urbains
Et froids dans l’hiver qui s’annonce
En nuances de parchemin
A jamais vierge de réponse,
Ocre douceur de l’incertain
Confondant ses nuances bises,
En décembre tout juste atteint,
Avec ses vagues ombres grises.

                               ***       

Aucun commentaire: