Certains
matins de l’automne ont
Des pâleurs presque
maladives,
Blancheurs
où de noirs cernes font
Des
dentelles d’arêtes vives,
De fins
clochers en toits pentus.
Les hauts
murs tracent des ruelles
D’ombre aux
ruisseaux d’argent têtus,
Tortueuses
et rituelles.
Tels sont
aussi nos jours urbains
Et froids
dans l’hiver qui s’annonce
En nuances
de parchemin
A jamais
vierge de réponse,
Ocre douceur
de l’incertain
Confondant
ses nuances bises,
En décembre
tout juste atteint,
Avec ses
vagues ombres grises.
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