Au crépuscule,
énergiques et mélodieuses,
Dans les
étangs aux roselières insidieuses,
Les
batraciens à grands croassements que veux-tu,
Se font la
cour, bruyants, passionnés et têtus ;
Dans la nuit
qui s’installe, à l’heure où tout se brouille,
Quel grand
vacarme font les amours des grenouilles !
Aigre bruit
de crécelle ou bien crépitement,
Raclement,
ronflement ou bien éclatement
Éveillent les échos ; on admire la gamme
Dont usent
ces Messieurs pour séduire ces Dames…
Nulle
timidité non plus dans l’expression,
La puissance
du chant mesure la passion,
Chacun veut
faire mieux et toutes se surpassent ;
La
grenouille en amour hait fort les messes basses,
C’est un
animal franc, merveilleux, attrayant
Mais, pour
qui se repose, un petit peu bruyant.
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