On m’a dit :
« Prends ce chemin-là »,
Ce chemin
ne me plaisait pas,
Je n’y
voyais rien qui me grise
Mais je l’ai
pris ; quelle sottise !
Je me disais :
« Perds aujourd’hui,
Ce n’est pas
grave, demain suit ;
Tous les
jours ne sont pas dimanche
Mais c’est à
charge de revanche. »
Et je
poursuivis mon chemin
En rêvant à
ces lendemains
Qui bornent
la terre promise ;
C’était
encore une bêtise.
Les aujourd’hui
se nomment « hier »,
Des
lendemains ce que j’acquiers
Peut tenir dans
un dé à coudre,
C’est tout
le grain qui reste à moudre.
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