La mer
lointaine et solitaire
S’attriste
sans jamais se taire
De son
rivage à l’horizon,
En cent regrets, mille oraisons.
Mon vers a
la même grisaille,
Nulle autre
amertume qui vaille
Que celle
des flots où l’enfouir ;
Je n’ai pas
lieu de me réjouir.
Pourquoi
faut-il donc une aurore,
Un vœu, une
espérance encore
Si le jour
courtise la nuit
Après que
les rêves ont fui ?
Sans fin gronde
la mer immense,
La paix seule
aime le silence
Mais l’on doit
chanter son tourment ;
Tel se
console qui se ment.
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