jeudi 13 juillet 2017

Galanterie.



(Parc du château de Chambord.)

Un beau soir aux senteurs de foin,
Entremêlé de crépuscule
Et de rêves en contrepoint,
Un soir aux heures majuscules
Veillant aux portes de la nuit
Plus que parfaitement sereine...
Non ! Je cherche un mot qui me fuit
Au bout d’une strophe qui peine.
Pardonnez le souffle du vent,
Pardonnez à ce temps qui passe
Et pardonnez à qui souvent
En voulant vous charmer vous lasse;
Ce mot rétif a disparu
Il a fui sans laisser de traces,
Moi, le poète - qui l’eut cru ? -
Sa disparition m’embarrasse.
Belle, qui me savez têtu,
Il faut bien que je le remplace :
Accordez-moi : « je vous embrasse ».

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