(Parc du château de Chambord.) |
Un beau soir aux senteurs de foin,
Entremêlé de crépuscule
Et de rêves en contrepoint,
Un soir aux heures majuscules
Veillant aux portes de la nuit
Plus que parfaitement sereine...
Non ! Je cherche un mot qui me fuit
Au bout d’une strophe qui peine.
Pardonnez le souffle du vent,
Pardonnez à ce temps qui passe
Et pardonnez à qui souvent
En voulant vous charmer vous lasse;
Ce mot rétif a disparu
Il a fui sans laisser de traces,
Moi, le poète - qui l’eut cru ? -Sa disparition m’embarrasse.
Belle, qui me savez têtu,
Il faut bien que je le remplace :
Accordez-moi : « je vous embrasse ».
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