vendredi 5 août 2016

Paresse.






De sautes d’humeur
En « presque éclaircies »,
Ce long jour se meurt
Sans péripéties.

Il n’apporte rien
Non plus qu’il ne prive
De rien ; mal ou bien,
Non, rien ne l’avive.

C'est un jour d’été
Sans profit ni perte
Qu’on ne peut traiter
D’heureux ou d’alerte

Mais qui pour autant
Ce soir ne me laisse
Pas trop mécontent
Quand son compte cesse.

Que vouloir de plus,
Si peu qu’ils paraissent,
Qu’un calme imprévu,
Qu’un peu de paresse,

Qu’un jour bien à soi
Où rien ne se passe,
Où rien ne déçoit,
Ne fâche ou ne lasse ?

                               ***        

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