Là-bas, au bord
du Rhin m’attend une maison,
Un jardin et
les fleurs de la neuve saison,
Je rêve à
des chemins de longue promenade
Et mon cœur est
amer et mon âme est maussade.
Là-bas sont
mes amis et là-bas ma maîtresse,
Là-bas la
joie future et l’ancienne tristesse,
Tout ce qui
me revient et tout ce qui me plaît,
Tout ce que
je veux être et tout ce que j’étais.
Non, ne
souriez-pas, ce fut toujours ainsi :
Je quitte
mon foyer, en quelque endroit que j’aille,
Soit que je
m’y repose ou bien que j’y travaille,
Mon bonheur
était « là » mon malheur est « ici ».