samedi 30 juin 2007

Le réverbère.

 

Je regarde ce réverbère
Éclairer l'ombre, indifférent;
Il est des amours passagères
Et s'il vous en déplaît vraiment
N'écoutez pas ce que je dis.

Le mien n'était pas de ceux-ci,
Ni volage, ni éphémère,
Ni désiré légèrement...

Dans la clarté du lampadaire
La nuit s'étire lentement,
Et la solitude est amère
Et le silence également.

              ***



jeudi 28 juin 2007

Eternellement.


J'avais pour amour cette ville
Et dans la ville un amour plus violent
D'espoir et de peine sans nom, -
Ne parle pas c'est inutile -
Il avait ton prénom
Et le garde éternellement.
            ***

dimanche 3 juin 2007

Ne l'oublie pas.

L'eau qui reflète les façades,
L'eau du canal l'a dit aux quais,
Le pont l'entend, mais il se tait,
Sceptique et peut-être maussade.
Les canonnières des trois tours,
Et les six arches du barrage,
La rose en ses plus beaux atours
Au bout d'un jardin sans bagages
L'ont murmuré, mais pour eux mêmes,
Comme une promesse qu'on sème
Aux cent hasards des quatre vents.
Au bord de l'eau mille feuillages
L'ont répété dix mille fois
De mousse en pavés d'autrefois
Jusqu'au bruissement des nuages
Qui vont et ne s'arrêtent pas:
Nous nous aimions, ne l'oublie pas.

                  ***

samedi 26 mai 2007

Sur le Pavé.

Je cherche mon amour aux quatre coins des rues,
Au hasard des canaux et des pavés moussus,
De carrefours en places,
Au long des avenues
Comme au fond des impasses
Ou des cours inconnues,
Mais mon errance est vaine
Et mon amour perdu;
Ce chant berce ma peine
Et mon espoir déçu.

         ***

jeudi 24 mai 2007

Un Amour sans Echo.

Le soleil s'est couché bien tôt
Pour moi qui rêvais de lumière,
Mon amour n'a plus que ses mots,
Sur le cœur, le poids d'une pierre
Semblable à celle des tombeaux,
Et tout autour un vide immense,
Une longue nuit sans flambeaux,
Des larmes que nul ne recense,
Un appel resté sans écho...

               ***

dimanche 13 mai 2007

La Tortue Centenaire.



Soleil levant

Dans les rues d'autrefois

Et sur les quais d'avant

Entre ombres et lumière au choix.

Pas une âme et pas un passant,

Rien que le reflet d'un reflet

En cette image,

Toujours la même, trait pour trait,

Quelque soit l'âge.

Pavés écailles de tortue,

Curieux reptile imaginaire,

Qui sommeille là, centenaire,

Sous les quais, les ponts et les rues.

lundi 7 mai 2007

Saint-Valentin. (Quelquepart à Strasbourg.)




Plus de place pour la parole---------Point de passion qui me désole

Quand les amants sont nez à nez,---L'Amour ne peut que m'étonner,

Que toute réserve s'envole,----------Plus de place pour la parole

Plus de place pour la parole.--------Quand les amants sont nez à nez.


F.M.

Carnavals de la Vallée du Rhin II.




Un Clin d'oeil au carnaval de Bâle.

























Quatre heures juste ce matin,
Fifres et tambours dans la rue,
Vieux roi d'Hiver voici la fin,
Quatre heures juste ce matin.


























Grondez, sifflez avec entrain,
Avec l'hiver la nuit reflue,
Quatre heures juste ce matin,
Fifres et tambours dans la rue.






























F.M.

Carnavals de la Vallée du Rhin I.

A KEHL près de STRASBOURG:
















































Pour chasser l'Hiver:
Hommes sauvages,
Et sorcières,
D'étranges personnages...
Peints de couleurs altières, 
Fifres piaillants, 
Tambours battants,
Comme l'on passe les frontières,
Un cortège inquiétant
Danse en pleine lumière.






mercredi 2 mai 2007


Le Carnaval de Bâle 2007. (II). P.M.


Des masques, une atmosphère...






















Un instant de repos.














Et tout recommence...
Le Carnaval de Bâle 2007. (I). P.M.









4h00 du matin:




Fifres...

















et Tambours.



dimanche 24 septembre 2006









Quinze cents quatre vingt dix, la tour du bourreau,
Est vraiment la tour du bourreau
Et le pain qu'on renverse
Est tenu pour le sien.
Ciel gris sur les canaux,
Il pleut à verse
Au gré du vent,
Au fil de l'eau.
Quinze cents quatre vingt dix, Saint Jean en l'ïle verte,
L'aube se lève à peine
A ma fenêtre ouverte.

F.M.

dimanche 17 septembre 2006


Un pont et des passants, des arbres au bord d'un quai et ce reflet sur l'eau à Strasbourg, une nuit d'été.



T.M.

samedi 9 septembre 2006

Automne - Eté
























On se croit en automne
C'est encore l'été,
Voyelle ou bien consonne,
Être ou avoir été,
Peu de choses m'étonnent,
Ma vie passe à côté.

Sans fin, sans s'arrêter,
La rivière abandonne
Aux bords qu'elle façonne
Un peu d'éternité,
Le jour à pas comptés
En déclinant marmonne,
Le soir qui vient chantonne
Des vers en aparté.

       ***

Le crépuscule un moment magique, celui-ci marque la fin de journée sur ce paisible cours d'eau qui encercle le ville de Strasbourg, les quais, sont l'un des endroits le plus agréable de Strasbourg, on y trouve facilement le calme, la fraicheur à l'ombre des grands maronniers, et des promeneurs nombreux à pieds ou à vélo. Le crépuscule est le meilleur moment pour une petite balade sur les quais, en ce début d'automne, car le soleil, avant de se coucher, caresse une dernière fois la surface de l'eau et les branches des arbres....


P.M

dimanche 27 août 2006


Un beau matin...



A l'Est où le soleil chatoie
Aux primes heures du matin,
Au bord d'une flèche sans fin
Je sais que la pierre flamboie.

L'aube à la ruelle a fait droit
En touches d'or qu'elle dépose,
Met aux quais sa touche de rose
Et l'ocre à la tuile des toits.

F.M.

mardi 15 août 2006


15 Août 2006.

Brume.
La rame d'un tramway,
La rue et son pavé,
Sur le pavé mon pas.
A toute heure du jour
Et pourquoi, je ne sais,
Ma vie côté façade
Et ma vie côté cour.
Passants comme voitures
N'ai-je pas tout rêvé ?
Le brouillard me l'assure
Et la ville se tait.
Je suis un promeneur
C'est pourquoi je m'en vais.

F.M.