Quand le mois d’Août tire à sa fin
Le matin sent déjà l’Automne,
Les fleurs
languissent au jardin
Quand le
mois d’Août tire à sa fin.
Et cette
douceur qui couronne
Même les
midis citadins
Et leurs
avenues monotones
Prend des
allures de regain
Quand le mois
d’Août tire à sa fin.
Sur les
marronniers autochtones
Teints de
rouille et de parchemin
Le temps s’alanguit
monotone ;
Les fleurs
languissent au jardin.
Au bois
murit la belladone,
La fougère
au pied des sapins
Jaunit et le
vent qui marmonne
Je ne sais
quoi, fraîchit soudain ;
Je n’attends
rien, rien ne m’étonne,
Trouvez-vous
ces mots sibyllins ?
Quand le
mois d’Août tire à sa fin
Le matin
sent déjà l’Automne.