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mardi 28 août 2018

Fin Août.




Quand le mois d’Août tire à sa fin
Le matin sent déjà l’Automne,
Les fleurs languissent au jardin
Quand le mois d’Août tire à sa fin.

Et cette douceur qui couronne
Même les midis citadins
Et leurs avenues monotones
Prend des allures de regain
Quand le mois d’Août tire à sa fin.

Sur les marronniers autochtones
Teints de rouille et de parchemin
Le temps s’alanguit monotone ;
Les fleurs languissent au jardin.

Au bois murit la belladone,
La fougère au pied des sapins
Jaunit et le vent qui marmonne
Je ne sais quoi, fraîchit soudain ;
Je n’attends rien, rien ne m’étonne,
Trouvez-vous ces mots sibyllins ?
Quand le mois d’Août tire à sa fin
Le matin sent déjà l’Automne.

                               ***

lundi 6 novembre 2017

Sur la colline.



(Magrin - Tarn.)




Comme il fait bon sur la colline
Dessous le soleil caressant
Qui, longue à vos côtés, dessine
Une ombre au pas si languissant.

Ombre aux douces réminiscences
Qui précèdent l’obscurité,
Novembre est de la même essence
Parfois que le plus bel été.

Puisse l’hiver être sans neige,
Adieu décembre, adieu janvier,
Dis-moi vers quel printemps m’en vais-je ;
La feuille meurt au peuplier.

                               ***

samedi 8 juillet 2017

Fin de Saison.



(Jardins de l'abbaye de Vaucelles - Nord.)
Le soleil s’adoucit, hier il faisait ripaille,
Dans les lointains grisés des midis vaporeux
Tous les champs moissonnés étincellent de paille,
Les ombres ont noirci, le ciel est encor bleu.

Au charme un éclat d’or, au hêtre un reflet rouge,
Les marronniers sont roux autant qu’arbre peut l’être ;
C’est le meilleur moment, la plus belle saison
Et la mélancolie y serait sans raison.

Je m’assieds sur un banc comme à l’accoutumée,
Le vent demeure doux aux branches costumées,
L’heure s’en va tranquille et toujours incertaine,
Je goûte cet instant et les phrases sont vaines.

                               ***

samedi 25 mars 2017

Un Eté au Jardin.



(Jardins du château d'Ussé - Touraine.)


Les dahlias-soleils par brassées
Tirent au cordeau les allées,
L’été en marquis somptueux
Parade au bord de la rivière,
Éclair d’argent, belle bergère
Bleue aux ponts de pierre blanche
Qui vous mèneront au château.
Les fruits alourdissent les branches,
L’herbe folle appelle la faux ;
Aux quatre coins d’une remise
Où l’été dort l’ombre est de mise.
Ce pourrait être ou c’est enfin
La douceur des heures promises,
Si loin des éternels dédains,
Beauté rêveuse qui s’irise
Aux rides claires des bassins,
Promesse rien moins qu’indécise
Pour un bel été au jardin.
Les mots qui murmurent la brise
Au pied des murs encor hautains
Ne savent-ils pas ce qu’ils disent
De la merveille et du regain,
Certitude plus que surprise
Pour un bel été au jardin ?

                               ***