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vendredi 5 mars 2021

En ce moment.

 

 


 

Ce qu’il nous faut en ce moment

Ce ne sont que des chansonnettes,

Rien de sérieux évidemment,

Des ritournelles guillerettes

Pour passer le temps plus gaiement.

 

Deux ou trois couplets un peu bêtes

Sur un air un peu sautillant,

Un refrain que l’on garde en tête,

Que l’on retrouve en s’éveillant

Quand le matin n’est pas en fête.

 

Cela vous parle d’amourettes,

Cela vous parle du printemps,

Ou de la mer et des mouettes,

De Paris, de ses habitants

Ou du vent et des girouettes,

 

Des pommes et des poires blettes,

Des courges, des navets, enfin

Des crocs-en-jambe, d’arbalètes

Et puis de poivre et de sel fin :

Choisissez bien, je vous l’apprête.

 

                               ***       

samedi 23 mai 2020

L'amour, l'eau calme et la saison.



L’eau passe calme sous le pont

Comme aussi s’enfuit la saison

Comme passe une silhouette

Comme s’enfuit une chanson.

 

L’amour dont je voudrais écrire,

Chacun le vit à sa façon ;

La saison pourrait vous le dire,

Et l’eau reprendrait la leçon.

 

Dessus le pont celle qui passe

A dans son regard scintillant

Précieuse conservé la trace

D’un rêve enfui mais souriant.

 

Celle qui, cet instant résume,

Ce que ces mots et moi savons,

Comme se dissipe la brume,

Comme les nuages s’en vont,

 

S’en va, je ne sais où, légère

Comme font les reflets et l’eau,

Comme la chanson passagère

Et la saison puisqu’il le faut.

 

                               ***

mercredi 11 septembre 2019

La chansonnette du chercheur.



(Île d'Ouessant - Bretagne.)

Un promeneur

Sur la route aux quatre saisons,
De fleurettes en fenaisons,
Feuilles mortes, feux et maisons,

Un promeneur,

Le nez en l’air aux quatre vents,
Souffles, soupirs et bruissements,
Et murmures et sifflements
Et tempêtes et hurlements,

Un promeneur,

Un piéton, passant solitaire,
Sans bagages et sans affaires,
Sans richesses, sans but, sans terres,

Un promeneur

Parcourait plaines et montagnes,
Routes et chemins de campagne,
Chaumes ou châteaux en Espagne,

Cherchant son cœur

Et le soleil, non sans ardeur
Et les bois, les buissons, les fleurs,
Les nuages chantaient en chœur

Au promeneur,

Souriant de son innocence :
« Il te faudra beaucoup de chance
Pour trouver dans ce monde immense

Ton âme sœur ».

                               ***