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jeudi 1 août 2019

Pierrot.




I.

Au noir le plus profond des nuits
Pierrot allume une chandelle
Et son bougeoir de cuivre luit
Au noir le plus profond des nuits.

Pierrot reprend sa plume et puis
Ecrit un chant qui parle d’elle
Au noir le plus profond des nuits,
A la clarté de sa chandelle…

II.

La lune manque et c’est tant pis,
Colombine est toujours plus belle,
Fantôme en son ombre tapi ;
La lune manque et c’est tant pis.

L’amour sait jouer du dépit,
C’est en vain que Pierrot l’appelle,
La lune manque et c’est tant pis,
Colombine est toujours plus belle.

                               ***

jeudi 4 août 2016

Colombine et Pierrot.



(Château de Chambord.)



Amateur de recoins discrets
Et de pénombre écrivassière
Mon vers vagabonde distrait
A distance de vos lumières.

C’est un promeneur attardé
Que ses vieilles nippes contentent,
Désuet à le regarder
Comme à l’entendre, dilettante.

L’allure d’un épouvantail
Autant que d’un polichinelle,
Amateur d’infimes détails,
De vent d’aube et de coccinelles,

Collectionneur d’instants furtifs
Qui ne font pas un personnage,
Jardinier des échos plaintifs
Dont le temps marque son passage…

Comme un souvenir de Pierrot
Dont se moqueraient Matamore,
Les fous, les sages, les marauds
Mais que Colombine aime encore.

                               ***