Illustration créé avec Microsoft Designer IA.
Au milieu de la nuit je voudrais un sonnet,
Quatorze alexandrins en leur longue cadence,
Pour chanter un amour, dire ce que je pense
Ou rire d'autrefois à l'heure où tout se tait.
La rime des quatrains saute jusqu'aux tercets,
Le dernier vers conclue et sa pointe s'élance,
Le sonnet se termine et l'heure qui s'avance,
En s'étonnant un peu, rit de ce qui me plait.
Est-ce l'instant d'avoir ou bien celui d'attendre ?
Le moment de rêver ou celui de comprendre?
Et quelle est cette voix qui m'enjoint de dormir?
Sans doute la Raison, que l'heure tardive aide,
Elle m'a vu bayer et me fait souvenir
Qu'au sommeil qui s'annonce il faut que chacun cède.
Extrait de Sonnets épars - The Book Edition.
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