Des arbres
sont tombés au dernier coup de vent,
D’autres
seront plantés, tout sera comme avant…
On aimerait
le croire et ce n’est pas possible,
Silhouette
bien sûr, nuances et reflets,
Mille points
de détail qu’on ne décrit jamais,
Manquent
soudain et c’est irréversible.
Ce que l’on
connaissait « de toute éternité »
Appartient
au passé mais comment l’accepter ?
Palais et
monuments, villes comme villages,
Les gens
évidemment, même les paysages,
Tous doivent
s’incliner devant la dure loi
Qui sépare à
jamais aujourd’hui d’autrefois.
La flamme d’un
regard et les traits d’un visage,
Le plus
fidèle amour ne sont que de passage,
Et les vers
du poète et la gloire des rois,
La force du
guerrier et du savant la science,
De l’homme l’ambition,
de l’enfant l’insouciance
Et la misère
aussi de nos jours trop étroits.
L’arbre à peine
tombé, voici qu’on le remplace
Et que le
souvenir du précédent s’efface.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire