Sur les
sentiers brumeux des bois
Un tapis
roux de feuilles mortes
Pour vous
accueillir tous les trois :
L’Hiver à
qui j’ouvre la porte,
Ton chien
ensuite et toi.
La campagne
devient silence,
L’après-midi
touche à sa fin,
Je guette
sur le seuil immense
De l’horizon
du jour défunt
En espérant
une présence,
En espérant
un bruit de pas
Et dans l’ombre
une silhouette ;
« Vent
du Nord ici ou là-bas »
C’est ce que
dit la girouette,
Pour ton
chien, je ne l’entends pas.
Il fait bon
chaud dans la cuisine,
La lumière
brille au salon,
Dans la nuit
rien ne se devine,
J’écoute en
trouvant le temps long,
J’écoute et
j’ai l’oreille fine…
Au fond d’un
crépuscule froid
Je vous
guette depuis ma porte
Pour vous
accueillir tous les trois
Mais la
lumière que je porte
N’éclaire
mon seuil que pour toi.
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