Ce soir je
regarde en vain le ciel pâle,
Elles ont
fui sans me dire au-revoir,
Un silence
nouveau, triste s’installe
Depuis les
toits jusqu’au long des trottoirs.
Le jour se
meurt, où sont mes hirondelles ?
Comme le
temps s’égrène avec l’été,
Je sais
combien les soirées furent belles,
Pourquoi
faut-il toujours tant se hâter ?
La saison
meurt et voici la nouvelle,
Vous le
voyez, le ciel est déserté,
Où donc sont
repartis mes hirondelles
Et où l’insouciance
et la gaieté ?