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samedi 4 mai 2019

Silhouette.




C’est un moment que j’imagine
Ou peut-être que je revois,
Ta silhouette s’y dessine :
C'est un moment que j’imagine.

J’ai su, je sais ou je devine,
Après tout est-ce vraiment toi ?
C’est un moment que j’imagine
Ou peut-être que je revois.

                               ***

vendredi 7 décembre 2018

A Villandry.





(Jardins du château de Villandry - Indre et Loire. Musique Johannes-Hermann SCHEIN (1586-1630), Gaillarde extrait du CD Danses de la Renaissance -Collection du Millénaire-Ulsamer Collegium, Collegium Terpsichore-Deutsche Grammophon.)

 

Laissons au présent nos déboires
Et vagabondons en esprit
Au doux soleil de la mémoire
Dans les jardins de Villandry.

Parmi les couleurs éclatantes
D’une mosaïque de fleurs
Que les fontaines concertantes
Nous bercent d’un rythme enjôleur.

Le buis cerne un cœur de tulipes
Rouges comme l’amour passion
Auquel le soleil participe
Non sans un peu d'indiscrétion.

Ombre qui dessous les ombrages
Vous glissez fugitivement,
Vous êtes bien plus que l’image
Dont rêvait le cœur d’un amant.

Faut-il des simples[1] à la treille[2]
Cueillir l’ellébore[3] des fous
Ou ce grain d’ivresse vermeille
Pour rêver ici mieux que vous ?

                               ***


[1] Les simples : il s’agit ici des plantes médicinales telles que la valériane, la mélisse, la sauge etc, cultivées autrefois à part dans un « jardin de simples ».
[2] La treille : nf, se dit d’une plante grimpante que l’on fait pousser sur un support ici la vigne. Voir : http://www.cnrtl.fr/definition/treille
[3] L’ellébore : nf, est une plante de la famille des renoncules qui passait pour fournir un remède à la folie. Voir : http://www.cnrtl.fr/definition/ell%C3%A9bore

samedi 29 septembre 2018

Fin de journée.




La journée est presque finie,
La nuit tombe rapidement,
L’espace au moins d’un court moment
La douceur au calme est unie
Dans le déroulement
D’une indistincte rêverie.

Et puisque rien ne presse plus
Et puisque après tout rien ne compte,
Chacun s’y laisse aller sans honte ;
Accord tacitement conclu
Entre l’ombre qui monte
Et tel rêve, au hasard, élu.

On se croirait en équilibre
Entre l’éternel et l’instant ;
Tant pis si ce n’est pas autant
C’est un rien de bonheur qui vibre
Au moins et vous délivre
Un peu de l’âpreté des temps.

                               ***