(Jardins du château de Villandry - Indre et Loire. Musique Johannes-Hermann SCHEIN (1586-1630), Gaillarde extrait du CD Danses de la Renaissance -Collection du Millénaire-Ulsamer Collegium, Collegium Terpsichore-Deutsche Grammophon.)
Laissons au
présent nos déboires
Et
vagabondons en esprit
Au doux
soleil de la mémoire
Dans les jardins
de Villandry.
Parmi les
couleurs éclatantes
D’une
mosaïque de fleurs
Que les
fontaines concertantes
Nous bercent
d’un rythme enjôleur.
Le buis
cerne un cœur de tulipes
Rouges comme
l’amour passion
Auquel le
soleil participe
Non sans un peu d'indiscrétion.
Ombre qui
dessous les ombrages
Vous glissez
fugitivement,
Vous êtes
bien plus que l’image
Dont rêvait
le cœur d’un amant.
Cueillir l’ellébore[3]
des fous
Ou ce grain
d’ivresse vermeille
Pour rêver
ici mieux que vous ?
[1] Les
simples : il s’agit ici des plantes médicinales telles que la valériane,
la mélisse, la sauge etc, cultivées autrefois à part dans un « jardin de
simples ».
[2] La
treille : nf, se dit d’une plante grimpante que l’on fait pousser sur un
support ici la vigne. Voir : http://www.cnrtl.fr/definition/treille
[3] L’ellébore :
nf, est une plante de la famille des renoncules qui passait pour fournir un
remède à la folie. Voir : http://www.cnrtl.fr/definition/ell%C3%A9bore
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