L’herbe
recouvre ces sentiers
Si vieux qu’ils
sont presque oubliés
Au fond
reculé de campagnes
Qu’on ne
connaît plus qu’à moitié
Et que leur
silence accompagne.
Broussailles
folles et détours
Pour des
horizons de toujours
Où nulle
horloge ne s’empresse,
Où nul songe
ne tourne court
Pour que l’aube
à la fin renaisse.
Pays
lointain et familier,
Pays de ceux
qui vont à pied,
Bien peu
nombreux sont ceux qu’amène
A toi leur
rêve encore entier
Mais qu’ils
n’avoueront qu’à grand-peine.