De l’ombre des forêts
Où courent mes pensées
Mes amours délaissées
S’écartent à regret.
Ainsi fuit la jeunesse,
Ainsi meurent les jours,
S’allongent les détours,
Se défont les promesses.
Il y eut un matin,
Dans l’aube, une espérance,
Le chemin et l’errance,
L’attente et puis la fin.
Mais la forêt s’en moque
Qui chante autour de moi
Et sourit sans émoi
A tout ce que j’évoque.
Ainsi passe le temps,
Ainsi meurt le feuillage
Et, n’en déplaise aux sages,
Changent les inconstants.