L’Hiver qui
somnole au bord de l’eau claire
Rêve
peut-être aux neiges d’autrefois,
Lorsque son
blanc manteau couvrait les toits
Et qu’il
effaçait sur toute la terre
Ornières,
sillons, routes et fossés,
Quand l’horizon
lointain et le ciel pâle
Ne faisaient
qu’un dans la lumière opale
Et le froid
mordant de ses jours glacés.
Il n’est
plus de neige et guère de givre,
L’eau qui s’enfuit
en reflets changeants
De ciel d’azur
étincelant d’argent,
Aux
feuillages roux apprend à revivre.
Aujourd’hui
déjà ressemble au Printemps…
Excusez-le,
tout cela le désole,
Voici
pourquoi le vieil Hiver somnole
Un peu
tristement et dort mécontent.