Benoît, Janvier
le Gris à la barbe neigeuse,
En souriant
beaucoup, raconte des sottises
Dans un coin
du jardin à un beau brin de brise
Qui déboule
du Sud aux vertus voyageuses.
Pendant ce
temps l’Hiver au fond d’un caboulot,
Sans
discontinuer, s’avale du vin chaud
Et le Givre
au café, où il a trouvé place,
Avec un beau
Redoux cherche à briser la glace.
La Brume
évidemment joue les filles de l’air,
La froidure
s’énerve et le Verglas se perd ;
Les Grands
Froids d’aujourd’hui ont des mœurs bien étranges,
Etonnez-vous
après si notre climat change !