J’ai revu ce
lac tentant
Où comme
Diane, aussi nue,
Si belle et
sans retenue,
Tu te
plongeais dans le temps.
Des
bourgeons aux feuilles mortes,
Tu t’y
baignais le matin,
Sans
compagnes, sans escorte ;
J’étais seul
et sans mâtins[1],
Actéon[2]
plein de prudence,
Plus encor
de discrétion :
Pour cette
profanation
Il n’y eut
pas de vengeance.
J’ai bien
retrouvé la place
D’où je
t’admirais de loin,
De toi plus
la moindre trace
Hors mon
rêve en contrepoint.