Je vous écris d’un monde ancien
Où, pour ma part, je me sens bien,
Autant que renard en son gîte ;
Les saisons y sont des redites
Dont la succession me convient.
Pour le
temps qu’il y fait, eh bien
Sachez qu’il
ne dépend de rien
Hors de l’humeur
de qui l’habite.
Je vous écris
d’un monde ancien
Où, pour ma
part, je me sens bien,
Autant que
renard en son gîte.
Au gré des
jours qui sont les siens
Il change
moins qu’il ne retient
Et puisque l’on
n’y va pas vite,
Que fort peu
de choses l’agite,
Etonnez-vous
qu’il soit le mien !
Je vous écris
d’un monde ancien
Où, pour ma
part, je me sens bien,
Autant que
renard en son gîte ;
Les saisons
y sont des redites
Dont la
succession me convient.
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